Combien de fois nous avons senti un manque de motivation pour faire ce que l'on a à faire ou ce que l'on veut faire ? Nous avons tous déjà été confronté à cela. Parfois nommé la flemme, le manque d'envie, la mauvaise humeur ou alors d'autres mots afin d’exprimer une baisse de motivation. Toutes les excuses sont bonnes pour ne plus/ne pas faire ces choses qui nous stressent, nous font peur, nous mettent à l'épreuve ou qui nous déplaisent. Il y a plusieurs mécanismes mentaux qui peuvent s'activer consciemment et/ou inconsciemment pour nous protéger dans le but de nous laisser dans un certain confort physique ou mental.
Il existe beaucoup de techniques capables de faire remonter notre motivation/détermination/envie. En préparation mentale par exemple, l'imagerie mentale peut être intéressante en se projetant sur le moment où l'on fait l'action ou alors sur son résultat positif. Cela aide à avancer et amène généralement une augmentation de la motivation. Nous utilisons tous bien souvent des indicateurs pour nous motiver : "ça fera plaisir à mon coach", "mes parents seront fiers de moi", "je vais gagner de l'argent", "je serai le meilleur", "si je ne le fait pas personne le fera", "si je ne le fais pas, on va m'en vouloir", "si je le fais j'aurai une récompense", "si je réussi/je gagne, j'aurai une coupe", etc... Tous ces "motivateurs" sont extérieurs à moi-même, on appelle ça de la motivation extrinsèque. Celle-ci vient s'opposer à la motivation intrinsèque qui repose sur des aspect internes de moi-même comme par exemple : "je le fais pour progresser", "je vais le faire pour m'épanouir", "je fais ça pour me découvrir et explorer mes capacités", "je veux me prouver à moi même que je peux réussir", etc...
A long terme des motivations dites intrinsèque sont beaucoup plus efficaces que des motivations extrinsèques car cela repose sur moi seulement. En s’habituant à faire avec des motivations « pour soi », « liée à soi » et « uniquement pour soi » je me donne la chance d’arriver à faire mieux les choses dans toutes les conditions. Le piège que l’on peut rencontrer lorsque l’on se sert uniquement des motivations extrinsèques c’est que je dépends de l’environnement dans lequel j’évolue pour faire bien ou ne pas faire les choses (exemple de réflexions possibles quand je suis que sur des motivations extrinsèques : personne ne me regarde donc je ne vais pas le faire, qu’est-ce que je gagne si je le fais ?, je n’ai pas de récompense à faire cela donc ça sert à rien de le faire, etc…).
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